Blog d'en Jordi Grau i Gatell d'informació sobre les atrocitats del Franquisme.....
"Las voces y las imágenes del pasado se unen con las del presente para impedir el olvido. Pero estas voces e imágenes también sirven para recordar la cobardía de los que nada hicieron cuando se cometieron crímenes atroces, los que permitieron la impunidad de los culpables y los que, ahora, continúan indiferentes ante el desamparo de las víctimas" (Baltasar Garzón).
dimecres, 10 de maig del 2023
Podcast - Huitième épisode "De Gurs à Auschwitz"
Les éditions LOCOMOTIVE, bougeons les lignes
HUITIÈME ÉPISODE - LE CAMP DE GURS, ANTICHAMBRE D'AUSCHWITZ
Des milliers de déportés, un silence de mort
Dans ce huitième épisode, nous allons nous intéresser aux moments les plus tragiques du Camp de Gurs, les déportations. Le maréchal Pétain promulgue le premier statut des Juifs dès le 3 octobre 1940. La propagande antisémite se déchaîne. De 1940 à 1943, 20 000 Juifs sont internés au Camp de Gurs. Déportés d’Allemagne, raflés en France, transférés depuis d’autres camps.
Fin octobre 1940, près de 7000 Juifs allemands du Pays de Bade, du Palatinat et de la Sarre sont déportés à Gurs. Parmi eux, Paul Niedermann, 13 ans. Son petit frère a la chance d’émigrer aux Etats-Unis. Ses grands-parents transférés au Camp de Noé y sont morts. Ses parents toujours internés à Gurs font partie d’une des six vagues de déportations vers Auschwitz. D’août 1942 à mars1943. 3907 personnes déportées. Aucun survivant.
Paul, transféré au Camp de Rivesaltes, parvient à s’évader grâce à l’OSE, œuvre de secours aux enfants. Après un itinéraire clandestin de plus d’un an qui le fera transiter par la Colonie d’enfants d’Izieu, il atteint finalement la Suisse. Après la guerre, il décide de construire sa vie d’homme libre en France.
Il a déjà 60 ans lorsqu’il est cité en tant que témoin au procès de Klaus Barbie. Il aimait dire : « on ne construit rien sur la haine. Tant que je vivrai, ma voix s’élèvera contre l’injustice et l’oubli. Quand moi-même et ceux de ma génération ne seront plus là, ce sera votre tour ».
A la question "qui êtes-vous vraiment ? Espagnol, français, écrivain, homme politique ?", Jorge SEMPRUN répondit : "Non, je ne suis ni vraiment espagnol, ni français, ni vraiment écrivain, ni politicien, parce que quand je suis espagnol, je me sens plus français, quand je suis français, je me sens plus espagnol, ... ; je ne suis qu'une chose, c'est ancien déporté. "
EN SAVOIR PLUS
"Un enfant juif, un homme libre" de Paul Niedermann / Anne-Pierrette Castillo et Thomas Lindemann - EditionsInfo Verlag - 2012
Appelé à témoigner à Lyon en 1987 dans le procès pour crimes de guerre du nazi Klaus Barbie, Paul Niedermann est amené pour la première fois à évoquer publiquement sa propre histoire. Né à Karlsruhe en 1927, il est l’un des rares témoins vivants de la persécution nazie des juifs en Allemagne et en France. En 1940, il fut déporté avec toute sa famille vers le camp d’internement de Gurs dans le sud de la France. En 1942 il réussit, avec l’aide de l’organisation juive Œuvre de secours aux enfants (OSE), à s’enfuir en Suisse. Des autres membres de sa famille, seuls son frère et sa grand-mère survivront à l’holocauste. À la fin de la guerre, Paul Niedermann s’installe à Paris. Journaliste et photographe, il a porté à travers toute l’Europe sa parole contre l’oubli.
Camps du Sud-Ouest de la France - Exclusion, internement et déportation 1939-1944 - Editions Privat- 2000
Comment l'histoire des camps du Sud-Ouest de la France a-t-elle pu commencer à Argelès en Février 1939 et finir, à partir d'août 1942, à Auschwitz ? Sous le régime de Vichy, le Sud-Ouest fut une véritable zone d'internement. La région toulousaine abritait de nombreux camps, la plupart créés par la Troisième République : Gurs, Le Vernet, Saint-Sulpice, Brens, Caylus, Septfonds, Montech, Clairfont, Noé, Le Récébédou, Masseube... Baraques en dur ou en bois, avec ou sans miradors, leurs affectations étaient multiples : répression, " hébergement ", " accueil ", hospitalisation, travail. Français, Espagnols, juifs, exilés et anti-nazis de toute l'Europe s'y sont côtoyés. Des universitaires - Pierre Laborie, Jean Estèbe, Claude Laharie, Anne Grynberg - mais aussi des personnalités connues pour leurs combats contre l'oubli - Serge Klarsfeld, Gérard Gobitz, Michel Slitinsky - ont voulu, par leurs recherches et leurs écrits, indiquer ce que furent quelques-uns de ces camps méconnus. Le livre que voici réunit leurs travaux, que complètent les témoignages uniques de René Kapel et Gret Arnoldsen. Ces pages contribuent à tirer du silence le système vichyssois de l'internement, le problème de l'héritage républicain des années 30 à 40, l'organisation des convois raciaux par l'administration préfectorale. A Faire que la recherche historique investisse les zones aveugles qu'on prétendit longtemps lui imposer. Pour ne jamais perdre de vue, comme l'a écrit Bertold Brecht après la guerre, que " celui qui oublie ou ignore le passé, est condamné à le revivre".
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