divendres, 10 de març del 2023

PREMIER - QUATRIÈME ÉPISODE - CONSTRUCTION ET ADMINISTRATION DU CAMP DE GURS

 

Les éditions LOCOMOTIVE, bougeons les lignes

QUATRIÈME ÉPISODE - CONSTRUCTION ET ADMINISTRATION DU CAMP DE GURS




Une employée des Ponts et Chaussées nous
 raconte le Camp de Gurs
Dans ce quatrième épisode, nous allons voir dans quelles conditions le Camp de Gurs a été construit, qui l'administrait et qui gardait les internés. Nous allons écouter Arlette Dacharry, d'origine bordelaise, qui est restée au Camp de Gurs, du 22 mars 1941 jusqu'à sa fermeture le 31 décembre 1945. Elle n'était pas internée, elle était employée de bureau des Ponts et Chaussées. A son arrivée, au printemps 1941, le quartier administratif était très animé. On y croisait les gardiens du camp en uniforme, quelques gardes mobiles, des inspecteurs en civil. D'anciens officiers et sous-officiers démobilisés à l'armistice avaient trouvé un emploi au camp. Et puis, il y avait le va-et-vient d'internés, ceux qui avaient un laisser-passer permanent car chefs d'îlot ou employés dans un service, et ceux qui étaient convoqués par la Direction ou divers services. 13 000 internés au printemps 1941, il y en avait eu jusqu'à 20000 du temps des républicains espagnols.

L'épisode est disponible sur toutes les plateformes d'écoute dès aujourd'hui : https://smartlink.ausha.co/du-camp-de-gurs-a-auschwitz

Si vous préférez écouter les épisodes sur Youtube avec les sous-titres, voici l'adresse
https://www.youtube.com/@microlocomotive







EN COULISSE

Un petit carnet de 1939

Quand l'histoire du Camp de Gurs rencontre l'histoire familiale. Bien sûr je savais que les Ponts et Chaussées avaient réquisitionné les entreprises locales pour la construction du camp. Il fallait faire vite. Il fallait de la main d'œuvre qualifiée. Mon grand-père Charles Marimbordes avait créé son entreprise de charpente en 1933 à 25 ans. En 1939, marié et père de deux enfants de 5 ans (mon père) et 3 ans, il a donc été appelé pour travailler au Camp de Gurs. A l'époque, il notait tout sur des petits carnets. J'ai donc cherché à tout hasard celui de 1939 et voilà ce que j'ai trouvé.



 
EN SAVOIR PLUS
"Simone Veil, seul l'espoir apaise la douleur" -  Le podcast du témoignage inédit de Simone Veil
Simone Veil est la première à avoir dit publiquement  que si la Mémoire de la Shoah ne s'était pas ancrée en France, ce n'était pas parce que les déportés ne voulaient pas parler, mais parce qu'on ne voulait pas les entendre. Au retour des Camps, seuls les déportés de la résistance ont été écoutés. Sa sœur, Denise Vernay, résistante et amie de Germaine Tillon, a été honorée à son retour de Ravensbrück. Ce contraste entre les résistants et les déportés, pour la simple raison que ces derniers étaient juifs, était une réelle souffrance pour Simone Veil ; elle aussi souhaitait parler. Dès son retour en France, elle a voulu raconter son expérience, à ceux qui l'entouraient d'abord, puis au reste du monde. Elle en a eu pleinement la possibilité à partir de 1974, grâce à la notoriété acquise en tant que Ministre de la Santé. Podcast disponible sur toutes les plateformes d'écoute. 
 

"GURS 1939-1945 Un camp d'internement en Béarn" - Claude Laharie - Editions Cairn - 2020

Le camp d'internement de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) dérange. En 1939, lorsqu'il a été construit, le Béarn n'en voulait pas. Après la guerre, on s'est acharné à l'oublier. Aujourd'hui, il exacerbe notre mauvaise conscience. Il est vrai qu'il symbolise, dans le sud-ouest de la France, l'exclusion, la persécution et l'antisémitisme. Bref, la dignité humaine bafouée. Cet immense camp, le plus vaste du sud de la France, « accueillit » sous la IIIe République les combattants de l'armée républicaine espagnole vaincue par le franquisme. Sous le régime de Vichy, il fut utilisé durant l'été 1940 comme centre de rétention de toutes les catégories d'hommes et de femmes jugées « indésirables ». Il devint ensuite l'une des bases de l'internement puis de la déportation des Juifs de nationalité étrangère. La collaboration a conduit les Gursiens à l'abîme et à l'extermination. La pression des événements saurait-elle, seule, expliquer ce fatal engrenage ? Fermera-t-on les yeux encore longtemps sur cette partie de notre Histoire, sur « ce passé qui ne passe pas » ? Ne convient-il pas de le regarder en face et d'y réfléchir ? C'est l'objet de cet ouvrage. Un ouvrage pour les jeunes. Un ouvrage pour l'avenir.

 
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