divendres, 24 de març del 2023

CINQUIÈME ÉPISODE - LA POPULATION LOCALE ET LE CAMP DE GURS

 

Les éditions LOCOMOTIVE, bougeons les lignes

CINQUIÈME ÉPISODE - LA POPULATION LOCALE ET LE CAMP DE GURS

Un adolescent du coin nous raconte le Camp de Gurs
Dans ce cinquième épisode, nous allons nous intéresser aux liens de la population locale avec le Camp de Gurs. Nous allons écouter Pierre Larribité, adolescent pendant la deuxième guerre mondiale. Il habitait à 300 mètres à vol d'oiseau  du Camp dans une maison en pierres où il est né, où il a toujours vécu jusqu'à sa disparition en 2011. Le 4 avril 1939, il a vu arriver le premier camion-benne chargé d'hommes fatigués, serrés comme des sardines. Les premiers réfugiés Espagnols. Le 30 juin 1940, il faisait le foin avec son père quand il a vu débarquer quarante camions de l'armée allemande. Ils venaient chercher des brigadistes internationaux et des juifs Allemands ou Autrichiens qui avaient fui leur pays. En octobre 1940, plus de 6000 Juifs arrivent du Pays de Bade. L'hiver est rude. Les conditions de survie horribles. Les morts étaient annoncés par des vêtements à vendre. Le père de Pierre n'a jamais voulu en acheter. Puis, la période la plus sombre du camp qui devient la base de déportation des Juifs. Pierre se souvient. Les convois partaient à l'aube. On disait qu'ils partaient vers d'autres camps, mais on ne savait pas où...

L'épisode est disponible sur toutes les plateformes d'écoute dès aujourd'hui : https://smartlink.ausha.co/du-camp-de-gurs-a-auschwitz

Si vous préférez écouter les épisodes sur Youtube avec les sous-titres, voici l'adresse
https://www.youtube.com/@microlocomotive



EN COULISSE

Pierre Larribité, un messager de paix 

Rendons hommage aux fondateurs de l'Amicale du Camp de Gurs : Léon Bérody, président, Francisco Guzman, Francisco Allué, Didier Naude, Claude Laharie, Pierre Larribité et tant d'autres…


Léon Bérody, Francisco Allué, Pierre Larribité

EN SAVOIR PLUS
"Vivre debout, le combat des femmes au quotidien au Camp de Gurs"  
Confinées dans leurs baraques insalubres, elles ont vécu "l'enfer de Gurs", ont lutté pour leur survie et celle de leurs enfants face à une administration qui les affame, pour la préservation de leur dignité dans un système concentrationnaire qui les infantilise et leur dénie toute humanité. Elles sont soutenues dans ces actions par les femmes membres des œuvres protestantes ou juives installées dans le camp et son bien souvent les "Oubliées". Ce sont les portraits de certaines d'entre elles, célèbres ou pas, qui vous sont présentés lors de cette exposition. Organisé par Terres de mémoires et de luttes. De 10h50 à 13h50 et de 14h50 à 17h30. Villa Bedat rue de l'Intendant d'Étigny à Oloron-Sainte-Marie jusqu'au samedi 25 mars.
 












"GURS 1939-1945 Un camp d'internement en Béarn" - Claude Laharie - Editions Cairn - 2020

Le camp d'internement de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) dérange. En 1939, lorsqu'il a été construit, le Béarn n'en voulait pas. Après la guerre, on s'est acharné à l'oublier. Aujourd'hui, il exacerbe notre mauvaise conscience. Il est vrai qu'il symbolise, dans le sud-ouest de la France, l'exclusion, la persécution et l'antisémitisme. Bref, la dignité humaine bafouée. Cet immense camp, le plus vaste du sud de la France, « accueillit » sous la IIIe République les combattants de l'armée républicaine espagnole vaincue par le franquisme. Sous le régime de Vichy, il fut utilisé durant l'été 1940 comme centre de rétention de toutes les catégories d'hommes et de femmes jugées « indésirables ». Il devint ensuite l'une des bases de l'internement puis de la déportation des Juifs de nationalité étrangère. La collaboration a conduit les Gursiens à l'abîme et à l'extermination. La pression des événements saurait-elle, seule, expliquer ce fatal engrenage ? Fermera-t-on les yeux encore longtemps sur cette partie de notre Histoire, sur « ce passé qui ne passe pas » ? Ne convient-il pas de le regarder en face et d'y réfléchir ? C'est l'objet de cet ouvrage. Un ouvrage pour les jeunes. Un ouvrage pour l'avenir.

 
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