Hola a tothom. He recibido este mail en que piden información sobre Mamerto Roquera Rubio. Si alguno de vosotros/as la tuviere, por favor responded al mail que hay abajo.
Bonjour,
la directrice Veronica Sáenz Giménez, que vous connaissez, m'a gentiment facilité vos boites mail dans l’intention de pouvoir vous contacter au sujet de mon père, Mamerto Roqueta Rubio, lieutenant de l'armée républicaine espagnole. Je vous joint une brève bio dans laquelle j'ai inclus une probable détention au camp de Gurs. Les lieux, faits et dates qui apparaissent en italique sont incertains et/ou incomplets. Je ne dispose d'aucune autre information, à propos de Gurs, que mes souvenirs, et je crois me rappeler que mon père m'avait indiquer qu'il fut enfermé à Gurs avant de suivre au camp de Noé et terminé au Vernet d’Ariège.
Peut-être pouvez vous apporter un peu de lumière sur un possible, ou pas, internement au camp de Gurs.
J'ai le même doute pour la camp de Bram.
Dans tous les cas, toute information ou indication que vous puissiez me fournir afin de poursuivre mon investigation sera fort bienvenue et fort apprécié.
Merci d'avance pour votre aimable attention à cette sollicitude.
Un fuerte abrazo desde Madrid
Fernando Roqueta
+34 606 329 797
Traducción de Google revisada por mí:
Buenos días,
la directora Verónica Sáenz Giménez, a quien usted conoce, tuvo la amabilidad de facilitarme sus e-mails con la intención de poder contactar con usted en relación con mi padre, Mamerto Roqueta Rubio, teniente del Ejército Republicano Español. Adjunto una breve biografía en la que he incluido una probable detención en el campo de Gurs. Los lugares, hechos y fechas que aparecen en cursiva son inciertos y/o incompletos. No tengo más información sobre Gurs que mis recuerdos, y creo recordar que mi padre me dijo que estuvo encerrado en Gurs antes de ser enviado al campo de Noé y acabado en Vernet d'Ariège.
Quizás usted pueda arrojar algo de luz sobre un posible o no internamiento en el campo de Gurs.
Tengo la misma duda para el campamento de Bram.
En cualquier caso, cualquier información o indicación que puedan facilitarme para continuar con mi investigación será muy bienvenida y muy apreciada.
Gracias de antemano por su amable atención a esta solicitud.
Un brazo fuerte desde Madrid
Fernando Roqueta
+34 606 329 797
 répondre: fernandoroquetasantoro@gmail.
Mamerto Roqueta Rubio (né le 30 mai 1911 à Torrecilla del Rebollar, région de Jiloca, province de Teruel)
Élève de l'École populaire de guerre de Barcelone, diplômé en juillet 1937 avec le grade de lieutenant/payeur qualifié, entré le 28 de ce mois dans la 143e brigade mixte, 44e division, XIIe corps d'armée. Il fut grièvement blessé sur le front d'Aragon, (jour, mois, année?) lorsque sa voiture fut touchée par un obus ? une mine ? Un sabotage? Une panne mécanique ou humaine ? Malheureusement, les deux personnes qui l'accompagnaient, un chauffeur-mécanicien et un garde du corps armé, sont morts sur le coup. Mon père fut grièvement blessé, pendant au moins deux jours et deux nuits (selon ses propres souvenirs) jusqu'à ce qu'il fut retrouvé et secouru par une unité d'infanterie républicaine? Des miliciens? Brigadistes ? qui l'ont emmené à l'arrière-garde où ils voulaient lui amputer le bras et la jambe gauche. Mon père a refusé et a été transféré après quelques jours? quelques semaines? vers un hôpital militaire, probablement à Barcelone.
Il
passe en France le 3 février 1939, par le col de Cervera, et il est
enfermé au camp d'Argelès-sur-Mer. Il fut transféré, de 1939 a
1944, dans différents camps français, dans des conditions
inhumaines, à mesure que le conflit progressait en Europe et que la
France finissait par être occupée par les armées allemandes. En
raison de son état physique, qui réduisait considérablement sa
mobilité jusqu'à pratiquement zéro, il n'a pas eu la possibilité
de s'échapper. Il finit par être interné dans les camps français
de Bram, Gurs, Noé, d'où il est transféré, le 19 août 1942, au
camp du Vernet d'Ariège. Le 30 juin 1944, quelques jours avant la
fermeture définitive du camp, il est emmené, accompagné de 200
autres Espagnols, à Toulouse où ils sont embarqués dans l’infame
« train fantôme ».
Après un voyage extrêmement mouvementé
et dangereux de près de deux mois, le convoi arriva au camp de
concentration de Dachau le 28 août 1944 (94274 était le numéro
d'immatriculation qui lui fut attribué). À Dachau, il subit l'un
des hivers les plus froids, avec deux tentatives avortées de gazer
tous les détenus, d'innombrables souffrances, harcèlements et
humiliations de la part des SS qui gardaient le camp.
Le 29
avril 1945, la 42e division d'infanterie américaine, la division
Rainbow, libère le camp. Je ne sais pas ce qui s'est passé pendant
cette période post-libération, car mon père n'en a jamais beaucoup
parlé. Mon père est décédé le 13 septembre 1985 à Lyon (Rhône).
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