Jusqu'à mi-mai, L'Indépendant publie une série de pages sur la Retirada dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Un regard historique mais aussi humain à travers de nombreux témoignages.
Lorsqu'au début de 1939, la guerre civile s'achève en Espagne et sous la pression des troupes franquistes, débute l'exode des Républicains espagnols vers la France. Près de 500.000 hommes, femmes, enfants, civils et militaires transitent ainsi par les Pyrénées-Orientales où des camps sont montés à la hâte.
Si, dans un premier temps, le gouvernement français avait appliqué un plan de barrage sur les Pyrénées, la frontière s'est peu à peu ouverte aux civils à partir du 27 janvier 1939 avant de se refermer le 9 février. Centres d'hébergements, structures de soins mais aussi camps montés par les militaires ont ainsi émaillé le territoire de l'Aude et des Pyrénées-Orientales et marqué l'histoire de nos deux départements.
Une histoire qu'il convient de regarder en face tant elle a marqué nos vies et nos territoires. 80 ans après, alors que certaines plaies ne sont pas encore refermées, L'Indépendant revient donc sur ces événements au travers de pages spéciales. A partir de ce dimanche 20 janvier et jusqu'au lundi 13 mai, chaque semaine, nous déclinerons l'histoire de cet exode dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales.
Des camps de Bram et Montolieu à ceux du Barcarès et d'Argelès en passant par les centres de tri pour civils ou encore les sites spécialisés dans le secours aux enfants, L'Indépendant revient sur cette histoire douloureuse. Grégory Tuban, historien, la raconte en 16 volets illustrés de témoignages. Ces pages spéciales seront également l'occasion de zoomer sur l'exposition Paul Senn qui se tiendra du 3 février au 30 septembre au mémorial de Rivesaltes et du 26 février au 28 avril au centre international de photojournalisme de Perpignan.
Photoreporter suisse, Paul Senn a couvert la guerre d'Espagne mais aussi ses effets et notamment l'exode.
Photoreporter suisse, Paul Senn a couvert la guerre d'Espagne mais aussi ses effets et notamment l'exode.
Ses reportages l'ont ainsi conduit dans les camps d'internement des Pyrénées-Orientales. Pour parler de lui, Michel Lefebvre, journaliste au Monde et co-commissaire de l’exposition n'hésite pas à évoquer un "Capa suisse au sens où il pratique ce que le frère de Robert Capa qualifiait la « concerned photography », improprement traduit en français par photographie engagée."
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