PERPIGNAN : LA VALISE MEXICAINE PROGRAMMATION « AUTOUR DE LA VALISE MEXICAINE »
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A partir du 21 novembre prochain, retrouvez toute une programmation de visites et conférences « autour de la valise mexicaine », une exposition consacrée aux négatifs retrouvés de la guerre civile espagnole. Au total, 4 500 négatifs de Robert Capa, sa compagne Gerda Taro et David Seymour, alias Chim sont à découvrir au Centre d’art contemporain Walter Benjamin jusqu’au 4 janvier 2015.
BALADE DU DIMANCHE
Dimanche 23 novembre 2014« De Terruel à Carabanchel »Par Laura Ruiz, guide conférencière et photographeRelisez l’histoire de l’Espagne du XXe siècle, des Républicains de la guerre civile aux résistants anti-franquistes ; suivez notre guide-photographe entre deux expositions ; posez un regard inédit sur les clichés de Capa, Taro, Chim, Stein et Gargadennec, comme autant de témoignages historiques, esthétiques et insolites. Réservation : billetterie du Palmarium
Les dimanches 7 décembre 2014 et 4 janvier 2015 (visites commentées)« Capa, Chim et Taro – Les négatifs retrouvés de la guerre d’Espagne »Découvrez l’histoire extraordinaire du destin de cette « valise mexicaine » portée disparue depuis 1939 et réapparue en 2007. Chaque étape de la guerre civile espagnole est racontée en images, à partir de photographies, de journaux, de films, d’archives de l’époque.
CONFERENCES (entrée libre)
Vendredi 28 novembre à 18hMARIE-HELENE MELENDEZ« Capa, photographe des camps français »Quelle est la place des images de mars 1939 dans le parcours du photographe Capa, juif hongrois exilé ? Quelle est l’intention du photographe lorsqu’il est en reportage dans les camps ? Quels sont les enjeux de ces images des camps, pourquoi ce reportage est-il resté invisible en France au moment de sa production ? Que nous disent ces photos sur la situation de ces réfugiés à l’instant de leur prise de vue ? Autant de questions qui apportent un autre éclairage sur le travail de Capa, tout comme l’itinéraire reconstitué de quelques-uns des personnages photographiés.
Vendredi 5 décembre à 18hGREGORY TUBAN« Images retrouvées, Collioure 1939, la Retirada dans l’objectif de Manuel Moros »Fin janvier 1939, le peintre Manuel Moros, quitte son atelier de Collioure pour fixer avec son appareil photo l’arrivée des républicains espagnols. De la frontière de Cerbère au camp d’Argelès-sur-Mer, l’artiste franco-colombien effectue un véritable reportage qui ne sera jamais publié. Cachées dans une boîte au fond d’un jardin de Collioure puis retrouvées et rassemblées, ces images livrent aujourd’hui un témoignage au plus près du drame humain de la Retirada.
Vendredi 12 décembre à 18hERIC FORCADA« Photojournalisme et Retirada : la couverture des événements par l’agence Wide world photo for the New-York times »Les réseaux internationaux de diffusion de l’information mis en place dans les années 1930 en France par l’agence Wide World Photo ont permis une large diffusion des images de la tragédie espagnole de 1939. Le monde regarde alors Perpignan et les grands journaux internationaux font leur une grâce aux photos envoyées depuis le Studio Chauvin de Perpignan. De Cerbère à Bourg-Madame, les plus grands photojournalistes comme Robert Capa ou David Seymour-Chim couvrent l’événement. La conférence d’Eric Forcada permet de comprendre l’apport décisif de la Retirada, tant au niveau formel qu’identitaire, à l’histoire du photojournalisme.
Toutes les conférences se tiendront au Centre d’art contemporain Walter Benjamin, place du Pont d’en-Vestit.
Vendredi 19 décembre à 18hRENE GRANDO« A l’origine, un livre : ‘’Vous avez la mémoire courte‘’ »En 1979, le journaliste René Grando dirige la rédaction perpignanaise de l’Indépendant. Il lance un appel à témoins autour des camps construits en 1939 pour les réfugiés de la Guerre d’Espagne sur les plages du littoral roussillonnais. L’écho est retentissant et, devant l’afflux des témoignages, il décide d’écrire, épaulé par les journalistes Jacques Queralt et Xavier Fèbres, le premier livre consacré à la Retirada, publié par les éditions du Chiendent sous le titre « Vous avez la mémoire courte » (réédité par Le Trabucayre sous le nom de « Les camps du mépris »). Aujourd’hui, ce brûlot de 300 pages est considéré comme un « livre pionnier » sur l’exode des républicains espagnols. René Grando raconte la genèse de cet ouvrage…
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