viernes, 20 de febrero de 2015
El 16 de febrero con Pablo Iglesias Núñez, miembro de la Asociación de Vigo por la Memoria del 36 (Asociación Viguesa pola Memoria do 36), estuvimos en el Mont-Valérien (Memorial de la Francia combatiente, lugar emblemático de la memoria nacional), cerca de París, ya que Pablo sabía que varios hombres españoles (o nacidos en España) fueron fusilados allí, como Celestino Alfonso. Había ido allá de niño con su madre, Mercedes Núñez, resistente deportada en Ravensbrück.
Preparamos un ramo de flores tricolores, ya que unos hombres de origen español que lucharon en contra d e los nazis en Francia durante la segunda guerra mundial o tomados como rehenes, caso de algunos de ellos, no podían ser adversarios de la II República española.
Pronto leeremos su historia, que ignoramos por ahora, menos la del famoso Celestino, de la MOI (Mano de Obra Inmigrada). Por ahora solo sabemos que trece hombres con nombres españoles (1), nacidos en España, han sido fusilados en el Mont-Valérien.
Por eso depositamos un ramo de flores de los colores de la República española, ante la campana de bronce de Pascal Convert, admirable monumento memorial que lleva el nombre de unos mil fusilados.
¡Qué sueño para nosotros, quienes tenemos parientes españoles fusilados en el cementerio de la Almudena de Madrid, que un día tal monumento u otro semejante pudiera ser edificado allí!
Saludamos el nombre de los fusilados con la bandera tricolor española y leímos el magnífico y emocionante poema de Aragon L’Affiche Rouge.
Después de pasar las puertas del Memorial donde arde la llama del recuerdo, ante la que sacamos unas fotos, visitamos los lugares trágicos donde esos hombres fueron fusilados.
¡Tal monumento en Madrid, donde fueron fusilados 3000 hombres y mujeres de 1939 a 1944, nuestro gran sueño!
Adquirimos unos libros y documentos en el centro de documentación del Mont-Valérien para conocer mejor los acontecimientos acaecidos en aquel lugar, adonde volveremos a depositar flores y a pronunciar los nombres de «nuestros» fusilados, animados por el mismo deseo de que esa historia no sea olvidada.
Paris, 17 de febrero de 2015
Rose-Marie Serrano (Amigos de los Republicanos Españoles en Región parisina)
(1) Los nombres de esos hombres son: Celestino Alfonso, Galo Bordeje, Perro Cabrera, Pierre Haro Mellado, Léopold Huerta, Eugène Iturbe Bilbao, López Martín (con calle en Aubervilliers, nos parece), Rodríguez Martín, Nicolas Núñez, David Ohayon, Jorge Perearnau Pareto, Benito Sacristán Guerro, Pedro Vallejo.
Visite au
Mont-Valérien des Amis des Républicains espagnols de région parisienne
Le 16 février avec Pablo Iglesias Núñez, membre de l’Association de Vigo
(Galice, Espagne) pour la Mémoire de 1936, nous nous sommes rendus au
Mont-Valérien (près de Paris), car Pablo savait que plusieurs hommes espagnols
(ou nés en Espagne) y ont été fusillés, comme Celestino Alfonso. Il s’était
rendu sur ces lieux enfant, avec sa mère
Mercedes Núñez, résistante espagnole déportée à Ravensbrûck.
Nous avons préparé un bouquet tricolore, car
des hommes d’origine espagnole, ayant
lutté contre les nazis en France pendant la deuxième guerre mondiale ou pris en
otage, cas de certains d’entre eux, ne pouvaient pas être des adversaires de la
II République espagnole.
Nous lirons bientôt leur histoire, que nous
ignorons pour le moment, sauf celle, bien connue, de Celestino, de la MOI. Pour le moment, nous savons seulement que treize hommes aux
noms espagnols (1), nés en Espagne, ont été fusillés au Mont-Valérien.
Aussi avons-nous déposé un bouquet aux
couleurs de la République espagnole, devant la cloche en bronze de Pascal
Convert, admirable monument mémoriel portant le nom d’un millier de fusillés.
Quel rêve pour nous, qui avons des
parents républicains espagnols fusillés
au cimetière de la Almudena (Madrid) qu’un jour un tel monument, ou un
semblable, puisse y être édifié !
Nous avons salué les noms des fusillés avec
le drapeau tricolore espagnol et lu le
poème l’Affiche Rouge d’Aragon.
Après avoir passé les portes du Mémorial où
brule la flamme du souvenir, devant
laquelle où nous avons pris quelques photos,
nous avons visité les lieux tragiques où ces hommes furent fusillés.
Un tel monument à Madrid, où 3000 hommes et
femmes furent fusillés de 1939 à 1944, notre grand rêve, espérons
réalisable !
Nous avons acquis quelques livres et
documents au centre de documentation du Mont-Valérien afin de mieux connaître
les événements survenus en ces lieux, où
nous reviendrons déposer des fleurs et prononcer le nom de « nos »
fusillés, animés du même désir que cette histoire ne soit pas oubliée.
Paris,
le 17 février 2015
Rose-Marie Serrano (Amis des Républicains
espagnols de région parisienne)
(1)
Les
noms de ces hommes sont :
Celestino
Alfonso, Galo Bordeje, Perro Cabrera, Pierre Haro Mellado, Léopold Huerta,
Eugène Iturbe Bilbao, López Martín (qui a une rue à Aubervilliers nous
semble-t-il), Rodríguez Martín, Nicolas Núñez, David Ohayon, Jorge Perearnau
Pareto, Benito Sacristán Guerro, Pedro Vallejo.
Cordialement /Un cordial saludo
Rose-Marie Serrano (Amigos de los Republicanos españoles en
Region parisina)
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