dilluns, 15 de juny del 2015

Un documentaire sur l’exil des Espagnols en Afrique du Nord, en 1939/Un documental sobre el exilio de los Españoles en África del Norte, en 1939. Explications en français et espagnol, vidéo en espagnol.

http://www.micmag.net/fr/reportages/3787-desde-el-silencio-exilio-republicano-en-el-norte-de-africalexil-des-republicains-espagnol-en-afrique-du-nord


L’exil des Républicains espagnols en Afrique du Nord /El exilio republicano en el norte de África

ASOCIACIÓN DE HIJOS Y NIETOS DEL EXILIO REPUBLICANO - 14 JUIN 201


En 1939, à la fin de la guerre civile, on compte que quelque 12 000 Espagnols ont quitté leur pays pour l’Afrique du Nord, s’installant en majorité en Algérie (environ 8000), en Tunisie (environ 4000) et au Maroc (environ 1000).
Certains investigateurs ont, eux, calculé qu’à la fin de la guerre c’est plus de 20 000 personnes qui entrèrent en Afrique. Depuis, notamment, Carthagène, Valence, Alicante et Mahon, sortirent des milliers de réfugiés dans des bateaux étrangers, sous la protection de la marine anglaise et française. Des bateaux comme le Campillo, le Lezardieux, le Ronwing, l’African Trader, le Maritime, mais aussi le mythique Standbrook, transportèrent des réfugiés depuis l’Espagne jusqu’à l’Algérie.
Significatif de cet exil en Afrique, 4000 marins de la flotte républicaine sortirent de Carthagène à bord de 3 croiseurs et 7 destroyers, en mars 1939, à destination, après plusieurs complications à Bizerte, de la Tunisie, protectorat français depuis 1881.
A leur arrivée en Afrique du Nord, les exilés républicains ont été internés dans des camps de concentration, beaucoup d’entre eux ont été exploités de façon inhumaine, plus de 2000 réfugiés furent réquisitionnés par le gouvernement français pour la construction du train transsaharien (un train qui en encerclait les colonies pour mieux les contrôler).
Presque tous les exilés qui arrivèrent en Afrique du Nord, demeurèrent dans les camps jusqu’à la libération de la zone par les alliés durant la seconde guerre mondiale.
Avec le temps, beaucoup de ceux qui restèrent en Afrique s’intégrèrent à la vie sociale, reprirent leurs activités politiques, cherchèrent un travail, pensant, pour certains, que rapidement ils pourraient retourner dans leur pays.
D’autres, fatigués par la situation instable d’un pays étranger aux prises avec les violences des guerres civiles, décidèrent de rentrer en Espagne, ou de s’exiler en France.
Se calcula que en 1939, salieron de España hacia el norte de África unos 12,000 exiliados, instalándose en su mayoría en Argelia, unos 8,000, en Tunez 4,000, y 1,000 aproximadamente en Marruecos. Algunos investigadores calculan que al final de la guerra civil entraron a Africa más de 20,000 personas. Desde Cartagena, Valencia, Alicante y Mahón, principalmente, salieron miles de refugiados en barcos extranjeros, bajo la protección de las marina inglesa y francesa. Barcos como el Campillo, Lezardieux, el Ronwing, el African Trader, el Maritime, así como el mítico Standbrook, transladaron refugiados desde España hacia Argelia.
Significativo de este exilio al norte de África, es el exilio de la flota republicana de la marina con, 4,000 marinos, que salieron desde Cartagena a bordo de 3 cruceros y 7 destructores, en marzo de 1939, con destino final, después de varias complicaciones a Bizerta, Túnez, protectorado francés desde 1881.
Los exiliados republicanos al llegar al norte de África son internados en campos de concentración, muchos de ellos encondiciones inhumanas de gran explotación. Mas de 2,000 refugiados fueron requisados por el gobierno francés para la construcción del transahariano (un tren que enlazaría sus colonias para tener un mayor control sobre este territorio).
Casi todos los exiliados que llegaron al norte de África, permanecieron en los campos hasta la liberación de esta zona por los aliados durante la II Guerra Mundial.
Con el tiempo muchos de los que se quedaron en África se incorporan a la vida civil, retornando a sus actividades políticas, buscando trabajos de sustento, creyendo algunos que pronto volverían a su país. Otros, cansados por la situación inestable de un país ajeno y aunado al grado de violencia que se vivía con las guerras de independencia en estos países, decidieron volver a España o emigrar en un segundo exilio hacia Francia.