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Courrier que je viens d'adresser à la rédaction en chef de Midi Libre au sujet du dossier sur Rivesaltes publié ce jour dans ce journal.
Association pour le souvenir de l’exil républicain espagnol en France (ASEREF)
A l’attention du Rédacteur en chef de Midi Libre
Rue du Mas de Grille
34438 Saint Jean de Védas
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Monsieur le Rédacteur en chef
J’ai transmis à deux reprises ces derniers jours à votre rédaction, ainsi qu’à vous-même, un communiqué de notre association intitulé : « Mémorial de Rivesaltes, l’arbre qui cache la forêt » je vous le joins à nouveau pour la troisième fois.
Je suis au regret de constater qu’à l’occasion de l’inauguration du Mémorial de Rivesaltes aucun extrait de ce communiqué de notre association n’a été publié.
L’association pour le souvenir de l’Exil Républicain Espagnol en France (ASEREF) représentative dans la région et nationalement de cet exil dénommé « la retirada », compte parmi ses membres de nombreux descendants de réfugiés espagnols. Leurs parents et grands-parents ont vécu cet « accueil » indigne des autorités françaises dès 1939, en étant parqués dans des camps de concentration et non d’internement comme s’obstinent à les désigner certains historiens.
Votre journaliste écrit dans l’édition de Midi Libre de ce jour à propos du camp de Rivesaltes « y sont passés de 1939 à 1964, des républicains espagnols, des juifs en exil, des juifs déportés à Auschwitz, des tsiganes, des harkis… ».
C’est en 1941 que quelques milliers de républicains espagnols sont passés par Rivesaltes. En février 1939, votre journaliste semble l’ignorer les réfugiés espagnols sont dirigés sur les plages du Roussillon entre les barbelés et la mer, de véritables camps de concentration (voir notre communiqué). Jusqu’à 240 000 républicains espagnols se retrouvent enfermés dans ces camps de la honte à même le sable des plages du Roussillon. Pas un mot de tout cela dans vos colonnes à l’occasion de ce dossier.
Nous vous demandons, afin que votre journal ne contribue pas à l’actuelle opération de réécriture de certaines pages de l’histoire, par méconnaissance de celle-ci ou par omission, que vous fassiez état de notre position sur ce sujet en vous référant à notre communiqué que nous vous joignons à nouveau. Je vous remercie de l’attention que vous porterez à notre demande et je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, nos sincères salutations.
Eloi Martinez Monegal
Président de l’Association pour le Souvenir de l’Exil républicain espagnol en France (ASEREF)
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